Publié le 19/07/2022 à 12h04
Ce mardi 19 juillet, dans l’enceinte du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de la Creuse, domaine des Champs blancs à Sainte-Feyre, ils sont une dizaine – neuf hommes et une femme – à se tenir prêts pour le départ en Gironde.
Relais tous les trois jours
Les sapeurs-pompiers de la Creuse continuent de se relayer pour aider leurs homologues de la Côte Atlantique à combattre deux feux monstres à Landiras et à la Teste-de-Buch, au sud de Bordeaux. « Il y a suffisamment de personnel en capacité de pouvoir partir pour 48 heures, hors trajet, assure Nicolas Alanord. Après il y a quatre à cinq heures de trajet aller, quatre à cinq heures de trajet retour. Le plus possible, on essaie de partir tôt le matin, à la fraîche. Une fois, ils sont partis à 4 heures. On s’adapte aux conditions. » Une attention particulière est portée aux soldats du feu engagés dans les rotations.
Soumis à rude épreuve
Il faut dire que face aux exceptionnels incendies de Landiras et de la Teste-de-Buch, qui plus est dans un contexte de fortes chaleurs, les sapeurs-pompiers sont mis à rude épreuve, comme le précise l’officier de direction.
« Ils sont soumis à la fumée quasiment en permanence, avec des temps de pause très très faibles. Même la nuit, il y a des besoins. Sur les 48 heures, quand ils arrivent à dormir trois, quatre heures, c’est déjà bien pour eux. »
Commandant Nicolas Alanord (Sdis de Creuse)
Ce sont désormais 1.700 sapeurs-pompiers, appuyés par d’importants moyens aériens, qui sont mobilisés nuit et jour sur les incendies en Gironde, alors que ceux-ci ont déjà ravagé près de 19.000 hectares de forêt et entraîné l’évacuation de plus de 37.000 personnes.